Libye, l’obsession anti Frères Musulmans des Emirats

11/02/2020 – La redaction de Mondafrique

L’intérêt porté par les Émirats arabes unis (É.A.U.) à la Libye, qui est aujourd’hui considérable, date de l’époque où Kadhafi dirigeait le pays. Une chronique de Adnane Maaraf

L’intérêt des Emiraits arabes unis se manifesta immédiatement après la levée, en septembre 2003, des sanctions internationales par le Conseil de sécurité des Nations Unies[1] ainsi que, en septembre 2004, des sanctions commerciales américaines à l’égard de ce pays[2].

Quelques jours seulement avant la levée de l’embargo européen sur les livraisons d’armes à destination de la Libye, le 11 octobre 2003,[3] c’est le prince héritier de l’Émirat de Dubaï, le šayḫ Muḥammad bin Rāšid Āl Maktūm[4], à la tête d’une importante délégation émirienne, qui se rendit en Libye où il aborda avec Muʿammar al-Qaḏḏāfī des questions d’ordre économique et commercial[5].

Les relations entre les deux pays ne cessèrent dès lors de se consolider[6], les investissements des É.A.U. atteignant, en 2008, le milliard de dollars[7]. Les exportations libyennes (combustibles de minéraux, produits de distillation…) vers les É.A.U. auraient atteint quant à elles les 130 millions de dollars en 2010[8].

L’appui à la France de Nicolas Sarkozy

Les échanges commerciaux entre les deux pays ne purent cependant aller plus loin[9], la France et le Royaume-Uni ayant décidé, en 2011, de mettre fin au régime, qu’ils avaient pourtant contribué à ‘réhabiliter’, de Muʿammar al-Qaḏḏāfī. Une décision soutenue pleinement par les É.A.U. qui, en plus de financer différents programmes d’aide humanitaire (hôpital mobile, distribution de repas et de couvertures) à destination des réfugiés libyens en Tunisie et en Égypte[10], apportèrent un appui militaire à la coalition franco-britannique en dépêchant 12 avions de combat (dont 6 avions Mirage) sur le théâtre des opérations militaires[11], ainsi qu’un soutien matériel et logistique à divers groupes rebelles[12].

Sur le plan diplomatique, les É.A.U. organisèrent, le 9 mai à Abou Dabi, une rencontre durant laquelle les représentants de 25 villes du Sud et de l’Ouest de la Libye exprimèrent leur soutien au Conseil national de transition (C.N.T.) basé à Benghazi[13]. Le 9 juin, le pays abrita la réunion du ‘groupe de contact sur la Libye’[14] et finit par reconnaître, le 12 juin, le Conseil national de transition (C.N.T.) comme « unique représentant légitime du peuple libyen »[15].

L’implication diplomatique et militaire des É.A.U. en Libye s’explique, en partie du moins, par l’intérêt qu’accorde Abou Dabi au potentiel économique libyen. Le pays fut d’ailleurs, en 2013, qualifié de « bon marché » par Aḥmad Ǧulfār, le directeur général d’Etisalet, l’opérateur de télécommunications émirien dont l’objectif affiché était alors de remporter l’appel d’offres pour la gestion de la Libyan Post, Telecommunication and Information Technology Co (Liptic)[16].

Les ambitions affichées par Abou Dabi dans un pays failli en proie à un conflit larvé finirent cependant par provoquer l’hostilité de l’un des nombreux acteurs étatiques et non-étatiques impliqués dans le désordre libyen et qui prit pour cible son ambassade à Tripoli[17].

L’engagement aux côtés de Ḫalīfa Ḥaftar

Engagés politiquement et militairement en Libye depuis 2011, les É.A.U. accrurent leur implication, jusqu’alors moins manifeste que celle du Qatar[18] et couronnée de peu de succès[19], en soutenant l’Opération (‘antiterroriste’)[20] Al-Karāma (Dignité) déclenchée le 16 mai 2014 par Ḫalīfa Ḥaftar. L’engagement aux côtés de Ḫalīfa Ḥaftar représenta un grand tournant dans la politique libyenne des É.A.U.[21], l’aviation d’Abou Dabi prenant part directement pour la première fois aux combats opposant les belligérants libyens pour le contrôle de la capitale Tripoli[22]. C’est ainsi qu’en août, et par deux fois, son aviation[23], opérant apparemment depuis le territoire égyptien[24], prit pour cible la coalition ‘islamiste’ de Faǧr Lībyā (Aube de la Libye) soutenue par le Qatar et la Turquie[25]. Une opération, survenue quelques mois après un raid mené apparemment par des forces spéciales composées essentiellement d’Émiriens contre un camp ‘islamiste’ situé à Derna, qui déclencha la colère des États-Unis[26] en raison de leur crainte de voir la situation empirer[27].

Les raids menés par l’aviation des É.A.U.[28], condamnés par les États-Unis et les pays européens impliqués en Libye[29], s’inscrivirent dans le cadre d’un raidissement des relations entre les É.A.U., l’Arabie Saoudite et le Bahreïn d’une part et le Qatar d’autre part ; les premiers ayant rappelé leurs ambassadeurs de Doha, accusé de soutenir les activités des Frères musulmans dans les pays arabes[30].

Les Frères Musulmans dans le collimateur

Quelques jours après les raids sur Tripoli, les É.A.U. procédèrent à l’arrestation d’une trentaine[31] [32] de ressortissants libyens proches des Frères musulmans. Des interpellations, condamnées par ʿAbdu Razzāq ʿArādī[33], qui intervinrent quelques mois après la condamnation de vingt Égyptiens et de dix Émiriens à 5 ans d’emprisonnement pour avoir, selon l’accusation, tenté de mettre sur pied une branche locale des Frères musulmans[34].

Transformé en terrain de jeu des puissances régionales, le pays, de l’aveu même de l’ambassadeur libyen, lié à Tobrouk, aux É.A.U., ʿĀrif an-Nāyiḍ[35], voit se dérouler sur son territoire une guerre par procuration entre, d’un côté, les pays soutenant les Frères musulmans (Qatar, Soudan et Turquie) et, de l’autre côté, les pays, É.A.U. en tête, qui leur font la ‘chasse’[36].

Le soutien militaire et logistique apporté par les É.A.U. à ses alliés de Tobrouk[37], en violation de l’embargo sur les armes en Libye, a été pointé du doigt à de multiples reprises par le Groupe d’experts créé par la résolution 1973 (2011) du Conseil de sécurité des Nations Unies[38]. Une violation reconnue par un haut diplomate émirien, Aḥmad al-Qāsimī, dans un e-mail daté du 4 août 2015, dont un extrait a été publié par le New York Times, adressé à Lānā Nusayba, ambassadrice des É.A.U. auprès des Nations Unies[39].

L’ONU sous influence

Actifs également sur le terrain diplomatique, les É.A.U. parvinrent à nouer d’étroits liens avec le Représentant spécial et Chef de la Mission d’appui des Nations Unis en Libye, Bernardino León, qui, dans un e-mail dévoilé en 2015 par le quotidien britannique The Guardian, aurait indiqué au ministre émirien des Affaires étrangères, ʿAbdu l-Lāh bin Zāyid Āl Nahyān, sa volonté de « briser » l’alliance entre les riches marchands de Misrata et les ‘islamistes’ et de « délégitimer » le Conseil général national (C.G.N.)[40]

Bien qu’ayant semble-t-il accru, en 2016, leurs activités militaires en Libye[41], en coopération avec la France, dont ils auraient financé les opérations militaires dans le Sud et l’Est de la Libye,[42] et d’autres pays occidentaux[43], la position des É.A.U. passerait cependant pour être plus nuancée[44] que celle de l’Égypte ; Abou Dabi s’étant notamment montré favorable par le passé aux négociations entre Tripoli l’ ‘islamiste’ et Tobrouk[45].

Une ‘nuance’ qui n’empêcha néanmoins pas les É.A.U. de maintenir leur soutien à Ḫalīfa Ḥaftar, reçu officiellement à Abou Dabi[46], et de poursuivre, cette fois-ci depuis une base aérienne située en territoire libyen[47], leurs frappes contre des cibles ‘islamistes’[48].

L’alibi du terrorisme

Des opérations militaires sous-traitées par les ‘contractors’ d’Erik Prince[49], installé à Abou Dabi depuis 2010 où il fonda la société militaire privée Reflex Responses Company (R2)[50] qui ne tarda pas, un an seulement après sa création, à conclure un contrat d’un montant de 529 millions de dollars américains avec les É.A.U. pour le recrutement et la formation d’un bataillon de 800 hommes chargé de mener des missions de sécurité intérieure de de lutte contre le ‘terrorisme’[51].

Bien que disposant de ressources financières considérables leur permettant d’équiper leur armée avec un matériel hypersophistiqué[52], les É.A.U. auraient eu recours aux avoirs libyens gelés dans leurs banques pour financer leurs activités en Libye[53]. Avec l’aide de leurs alliés de Tobrouk, ils auraient également réussi à mettre la main sur les avoirs et investissements libyens, estimés à 30 milliards de dollars américains, en Afrique.

Tout en continuant, en violation de l’embargo sur les armes en Libye[54], à renforcer, en coopération avec la Russie[55], les capacités opérationnelles de l’Armée nationale libyenne (A.N.L.)[56] de Ḫalīfa Ḥaftar ; les É.A.U., partisans d’une ligne dure[57] contre les Frères musulmans[58], n’eurent cesse, malgré leur parrainage d’une rencontre, à Abou Dabi, entre Fāyiz as-Sarrāǧ et Ḫalīfa Ḥaftar[59], de présenter ce dernier[60] aux États-Unis comme le meilleur partenaire dans la lutte contre le ‘terrorisme’ en Libye[61]. Une manière de s’imposer sur la scène diplomatique et d’isoler les ‘islamistes’ représentés, aux yeux d’Abou Dabi, par Tripoli.

Engagés dans une lutte à mort contre les mouvements ‘islamistes’, Frères musulmans en tête, les É.A.U. poursuivent en Libye le même objectif que partout ailleurs dans le monde arabo-musulman ; à savoir l’éradication de ‘l’islam politique’. Quitte à reprendre langue avec ses ennemis d’hier[62].

[1] Conseil de sécurité des Nations Unies : S/RES/1506 (2003) [En ligne], | mise en ligne le 12 septembre 2003, consultée le 06 octobre 2018.URL :https://www.grip.org/sites/grip.org/files/Base_embargo/Libye/R%C3%A9gime%20pr%C3%A9c%C3%A9dent/ONU/R%C3%A9solution%201506%20%282003%29.pdf,

[2] ‘’Bush signs order lifting sanctions on Libya’’, CNN [En ligne], | mis en ligne le 21 septembre 2004, consulté le 06 octobre 2018. URL : http://edition.cnn.com/2004/WORLD/africa/09/20/libya.sanctions/.

[3] Masson Marie-Françoise, « L’Union européenne lève son embargo sur la Libye », La Croix [En ligne], | mis en ligne le 12 octobre 2004, consulté le 06 octobre 2018. URL : https://www.la-croix.com/Archives/2004-10-12/L-Union-europeenne-leve-son-embargo-sur-la-Libye-_NP_-2004-10-12-219696.

[4] Émir de Dubaï depuis 2006, il est également Vice-Président et Premier ministre de la fédération des Émirats arabes unis.

“Dubai Rulers”, The Executive Council of Dubai [En Ligne], | Consultée le 06 octobre 2016. URL : http://tec.gov.ae/en/dubai-government/rulers-of-dubai/.

[5] « طرابلس ودبي تبحثان تعزيز التعاون الاقتصادي », Aljazeera [En ligne], | mis en ligne le 03 octobre 2004, consulté le 07 octobre 2018. URL : http://www.aljazeera.net/news/ebusiness/2004/10/3/%D8%B7%D8%B1%D8%A7%D8%A8%D9%84%D8%B3-%D9%88%D8%AF%D8%A8%D9%8A-%D8%AA%D8%A8%D8%AD%D8%AB%D8%A7%D9%86-%D8%AA%D8%B9%D8%B2%D9%8A%D8%B2-%D8%A7%D9%84%D8%AA%D8%B9%D8%A7%D9%88%D9%86-%D8%A7%D9%84%D8%A7%D9%82%D8%AA%D8%B5%D8%A7%D8%AF%D9%8A.

[6] « سفير الامارات في ليبيا يلتقي امين الاقتصاد والتجارة الليبي », Emirates News Agency [En ligne], | mis en ligne le 26 mars 2007, consulté le 06 octobre 2018. URL : http://wam.ae/ar/details/1395234963541.

[7] “United Arab Emirates investments with Libya”, Select Property Group [En ligne], | mis en ligne le 21 mai 2008, consulté le 06 octobre 2018. URL : https://www.selectproperty.com/2008/05/united-arab-emirates-investments-with-libya/.

[8] “Libya Exports to United Arab Emirates”, Trading Economics [En ligne], | Consulté le 06 octobre 2018. URL : https://tradingeconomics.com/libya/exports/united-arab-emirates.

[9] Et qui ne comptent pas reprendre de sitôt, le Secrétaire général du UAE International Investors Council, Ǧamāl al-Ǧarwān, ayant déclaré, en mai 2018, que les investisseurs émiriens des secteurs privé et public ne seraient prêts à s’impliquer dans la reconstruction de pays comme la Libye qu’ « au moment opportun ».

« جمال جوهر », « الإمارات تمهد للمشاركة في إعادة إعمار ليبيا », Asharq Al-Awsat [En ligne], | mis en ligne le 27 mai 2018, consulté le 10 octobre 2018. URL : https://aawsat.com/home/article/1281166/%D8%A7%D9%84%D8%A5%D9%85%D8%A7%D8%B1%D8%A7%D8%AA-%D8%AA%D9%85%D9%87%D8%AF-%D9%84%D9%84%D9%85%D8%B4%D8%A7%D8%B1%D9%83%D8%A9-%D9%81%D9%8A-%D8%A5%D8%B9%D8%A7%D8%AF%D8%A9-%D8%A5%D8%B9%D9%85%D8%A7%D8%B1-%D9%84%D9%8A%D8%A8%D9%8A%D8%A7.

[10] Salama Samir, “UAE-built camp to aid 7,000 Libyan refugees”, Gulf News [En ligne], | mis en ligne le 11 mars 2011, consulté le 06 octobre 2018. URL : https://gulfnews.com/news/mena/libya/uae-built-camp-to-aid-7-000-libyan-refugees-1.774762.

[11] “United Arab Emirates Commits 12 Fighter Jets to Libya No-Fly Zone”, NYC Aviation [En ligne], | mis en ligne le 24 mars 2011, consulté le 06 octobre 2018. URL : http://www.nycaviation.com/2011/03/united-arab-emirates-commits-12-fighter-jets-to-libya-no-fly-zone/14573.

[12] Bianco Cinzia, “What is at Stake for the UAE in Tripoli?”, A Gulf State Analytics report [En ligne], | mis en ligne en mars 2015, consulté le 07 octobre 2018. URL : https://gallery.mailchimp.com/02451f1ec2ddbb874bf5daee0/files/gsa_march_report.pdf.

[13] Drummond James, “Libyan rebels meet in Abu Dhabi”, Financial Times [En ligne], | mis en ligne le 10 mai 2011, consulté le 07 octobre 2018. URL : https://www.ft.com/content/0b430f2e-7a4f-11e0-bc74-00144feabdc0.

[14] Réunion organisée par les adversaires du régime de Muʿammar al-Qaḏḏāfī afin de passer en revue les moyens d’aider les rebelles.

« Le groupe de contact sur la Libye se réunit à Abou Dhabi », Le Monde [En ligne], | mis en ligne le 09 juin 2011, consulté le 06 octobre 2018. URL : https://www.lemonde.fr/libye/article/2011/06/09/le-groupe-de-contact-sur-la-libye-se-reunit-a-abou-dhabi_1533747_1496980.html.

[15] Une initiative intervenue durant la visite à Abou Dabi du président du C.N.T., Muṣṭafā ʿAbdu l-Ǧalīl.

« Les Émirats arabes unis reconnaissent le Conseil national de transition libyen », France 24 [En ligne], | mis en ligne 13 juin 2011, consulté le 06 octobre 2018. URL : https://www.france24.com/fr/20110612-emirats-arabes-unis-reconnaissent-le-conseil-national-transition-libyen.

[16] « La Libye aurait gelé l’appel d’offres pour ses télécoms », Capital [En ligne], | mis en ligne le 17 mars 2013, consulté le 07 octobre 2018. URL : https://www.capital.fr/entreprises-marches/la-libye-aurait-gele-l-appel-d-offres-pour-ses-telecoms-820281.

[17] « Tripoli : l’ambassade des Émirats à Tripoli ciblée par une attaque », BFM TV [En ligne], | mis en ligne le 25 juillet 2013, consulté le 07 octobre 2018. URL : https://www.bfmtv.com/international/libye-lambassade-emirats-a-tripoli-ciblee-une-attaque-567090.html.

[18] Kingsley Patrick, “Stephen Chris, Roberts Dan, UAE and Egypt behind bombing raids against Libyan militias, say US officials”, The Guardian [En ligne], | mis en ligne le 26 août 2014, consulté le 07 octobre 2018. URL : https://www.theguardian.com/world/2014/aug/26/united-arab-emirates-bombing-raids-libyan-militias.

[19] Hammond Joseph, Kebhaj Suhaib, “Qatar and Arab powers are already at war…in Libya”, The Washington Examiner [En ligne], | mis en ligne le 16 août 2017, consulté le 10 octobre 2018. URL : https://www.washingtonexaminer.com/qatar-and-arab-powers-are-already-at-warin-libya.

[20] « La lutte contre le terrorisme est une ressource politique dans laquelle va puiser [Ḥaftar] afin de s’attirer les bonnes grâces des pays occidentaux et de pays considérés comme étant alliés, l’Égypte et les Émirats arabes unis ».

Haddad Saïd, « La Libye, un État failli ? À propos du chaos libyen et de l’échec d’une transition », L’Année du Maghreb [En ligne], 13 | 2015, mis en ligne le 19 novembre 2015, consulté le 07 octobre 2018. URL : https://journals.openedition.org/anneemaghreb/2588

[21] Il s’agirait des premières frappes menées par le pays sans l’aval de la communauté internationale.

Cafiero Giorgio, Wagner Daniel, “Qatar and the UAE have deadly opposing interests in the North African state”, The National Interest [En ligne], | mis en ligne le 11 décembre 2015, consulté le 08 octobre 2018. URL : https://nationalinterest.org/feature/how-the-gulf-arab-rivalry-tore-libya-apart-14580?page=0%2C1.

[22] Une information démentie par Anwar Qirqāš, secrétaire d’État aux Affaires étrangères des É.A.U., accusant les ‘islamistes’ d’être à l’origine de ces allégations. Un démenti peu convaincant, le quotidien Al-Khaleej qualifiant, quelques jours seulement après les raids aériens sur Tripoli, la Libye d’État voyou représentant un danger pour les États de la région ; et appelant à la constitution d’une coalition arabe afin d’ « éradiquer » les Frères musulmans et les autres groupes ‘islamistes’ :

« Frappes aériennes en Libye : Mutisme total aux Émirats », Huffpost [En ligne], | mis en ligne le 26 août 2014, consulté le 07 octobre 2018. URL : https://www.huffpostmaghreb.com/2014/08/26/libye-emirats_n_5713905.html.

[23] L’aviation de Ḫalīfa Ḥaftar, dépourvue de capacités opérationnelles et de soutien logistique, aurait été dans l’incapacité de conduire un raid d’une telle envergure.

Kirpatrick David D., Zway Suliman Ali, “Airstrikes Over Tripoli Kill Six; Source of Bombing Is Unknown”, The New York Times [En ligne], | mis en ligne le 18 août 2014, consulté le 07 octobre 2018.

URL : https://www.nytimes.com/2014/08/19/world/africa/airstrikes-over-tripoli-kill-six-source-of-bombing-is-unknown.html.

[24] Une information vivement démentie par l’Égypte.

[25] Deux pays accusées de soutenir le ‘terrorisme’ par Ḫalīfa Ḥaftar.

“Renegade general urges Turks, Qataris to leave est Libya”, Reuters [En ligne], | mis en ligne le 22 juin 2014, consulté le 07 octobre 2018. URL : https://uk.reuters.com/article/uk-libya-security/renegade-general-urges-turks-qataris-to-leave-east-libya-idUKKBN0EX0EW20140622.

[26] Qui, après avoir eu vent des préparatifs militaires des É.A.U. et de l’Égypte, auraient tenté, en vain, de les dissuader d’aller jusqu’au bout.

Andrew McGregor, “Egypt, the UAE and Arab Military Invention in Libya”, The Jamestown Foundation [En ligne], | mis en ligne le 05 septembre 2014, consulté le 07 octobre 2018. URL : https://jamestown.org/program/egypt-the-uae-and-arab-military-intervention-in-libya/.

Une opinion que ne partage pas Hišām Ǧābir, directeur du Middle East Centre for Studies and Public Relations, pour qui les É.A.U. ne pourraient intervenir en Libye sans coordination ou directives des États-Unis.

حسن زنيند, « لغز تدخل الإمارات في ليبيا », Deutsche Welle [En ligne], | mis en ligne le 26 août 2014, consulté le 07 octobre 2018. URL : https://www.dw.com/ar/%D9%84%D8%BA%D8%B2-%D8%AA%D8%AF%D8%AE%D9%84-%D8%A7%D9%84%D8%A5%D9%85%D8%A7%D8%B1%D8%A7%D8%AA-%D9%81%D9%8A-%D9%84%D9%8A%D8%A8%D9%8A%D8%A7/a-17880287.

Selon le quotidien britannique The Guardian, l’ « Unité 27 », entraînée par les Américains, aurait fourni aux É.A.U. les informations rendant possible de telles attaques.

Kingsley Patrick, Stephen Chris, Roberts Dan, “UAE and Egypt behind bombing raids against Libyan militias, say US officials”, The Guardian [En ligne] | mis en ligne le 26 août 2014, consulté le 08 octobre 2018. URL : https://www.theguardian.com/world/2014/aug/26/united-arab-emirates-bombing-raids-libyan-militias.

[27] Kirpatrick David D., Schmitt Eric, “Arab Nations Strike in Libya, Surprising U.S.”, The New York Times [En ligne], | mis en ligne le 25 août 2014, consulté le 07 octobre 2018. URL : https://www.nytimes.com/2014/08/26/world/africa/egypt-and-united-arab-emirates-said-to-have-secretly-carried-out-libya-airstrikes.html.

[28] Les avions choisis pour lancer ces attaques seraient de fabrication française (Mirages 2000-9), le recours aux F-16 pour mener ce genre d’attaques étant soumis à un véto américain.

Loïc, « L’Égypte réalise plusieurs frappes aériennes contre l’État islamique en Libye », Defens’Aero [En ligne], | mis en ligne le 17 février 2015, consulté le 08 octobre 2018. URL : http://www.defens-aero.com/2015/02/l-egypte-realise-plusieurs-frappes-aeriennes-contre-l-etat-islamique-en-libye.html.

[29] « Libye : l’Occident dénonce des frappes aériennes des Émirats contre les islamistes », L’Express [En ligne], | mis en ligne le 26 août 2014, consulté le 07 octobre 2018. URL : https://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/libye-l-occident-denonce-des-frappes-aeriennes-des-emirats-contre-les-islamistes_1570420.html.

[30] Angus McDowall, Saudis, UAE, Bahrain withdraw envoys from Qatar in security dispute, Business Insider [En ligne], | mis le ligne le 5 mars 2014, consulté le 07 octobre 2018. URL : https://www.businessinsider.com/r-saudis-uae-bahrain-withdraw-envoys-from-qatar-in-security-dispute-2014-05?IR=T.

[31] Seulement sept selon le premier ministre du gouvernement provisoire (Tobrouk), ʿAbdu l-Lāh aṯ-Ṯinī.

« رئيس الوزراء الليبي: الإمارات تعتقل 7 ليبيين فقط », Russia Today [En ligne], | mis en ligne le 10 septembre 2014, consulté le 07octobre 2018. URL:https://arabic.rt.com/news/757850-%D8%B1%D8%A6%D9%8A%D8%B3-%D8%A7%D9%84%D9%88%D8%B2%D8%B1%D8%A7%D8%A1-%D8%A7%D9%84%D9%84%D9%8A%D8%A8%D9%8A-%D8%A7%D9%84%D8%A7%D9%85%D8%A7%D8%B1%D8%A7%D8%AA/.

[32] Ils seraient 42, tous proches de la coalition Faǧr Lībyā, selon le professeur en science politique à l’Université de Zaouïa, Ḫayrī ʿUmar. Des arrestations auxquelles serait liée l’ambassade de Libye, liée à Torbouk, à Abou Dabi.

« ما هو الدور الذي تلعبه الإمارات في ليبيا ؟ », Democratic Arabic Center [En ligne], | mis en ligne le 12 novembre 2015, consulté le 09 octobre 2018. URL : https://democraticac.de/?p=22304.

[33] Un proche du parti, affilé aux Frères musulmans, de la Justice et de la Construction.

[34] « تقارير صحفية: اعتقال 30 ليبيا في الإمارات العربية المتحدة », Russia Today [En ligne], | mis en ligne le 30 août 2014, consulté le 17 octobre 2018. URL :https://arabic.rt.com/news/756503-%D8%A5%D8%B9%D8%AA%D9%82%D8%A7%D9%84-%D9%84%D9%8A%D8%A8%D9%8A%D8%A7-%D8%A7%D9%84%D8%A5%D9%85%D8%A7%D8%B1%D8%A7%D8%AA-%D8%A7%D9%84%D8%B9%D8%B1%D8%A8%D9%8A%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D9%85%D8%AA%D8%AD%D8%AF%D8%A9/.

[35] “Libya’s Ambassador to United Arab Emirates – Aref Ali Nayed”, BBC [En ligne], | mis en ligne le 16 septembre 2015, consulté le 08 octobre 2018. URL : https://www.bbc.co.uk/programmes/p0322d0q.

[36] Presque partout dans le monde.

Marc Cher-Leparrain, « Les Émirats arabes unis chasseurs de Frères musulmans », Orient XXI [En ligne], | mis en ligne le 16 février 2017, consulté le 08 octobre 2018. URL : https://orientxxi.info/magazine/les-emirats-arabes-unis-chasseurs-de-freres-musulmans,1718.

[37] « الإمارات تدين بشدة التفجير الإرهابي الذي استهدف سفارتها في ليبيا », Emarat Al Youm [En ligne], | mis en ligne le 14 novembre 2014, consulté le 09 octobre 2018. URL : https://www.emaratalyoum.com/politics/news/2014-11-14-1.728020.

Un soutien réitéré après une nouvelle attaque, survenue le 13 novembre, contre son ambassade à Tripoli :

« Libye : attentats près des ambassades d’Égypte et des Émirats », Le Monde [En ligne], | mis en ligne le 13 novembre 2014, consulté le 09 octobre 2018. URL : https://www.lemonde.fr/libye/article/2014/11/13/libye-attentats-pres-des-ambassades-d-egypte-et-des-emirats_4522696_1496980.html.

[38] Des rapports qui n’ont pas découragé Abou Dabi de poursuivre ses livraisons d’armes et de matériel à Ḫalīfa Ḥaftar

Conseil de sécurité des Nations Unies (Organes subsidiaires) : Comité du Conseil de sécurité établie par la résolution 1970 (2011) concernant la Libye [En ligne], | Consulté le 08 octobre 2018. URL : https://www.un.org/sc/suborg/fr/sanctions/1970/panel-experts/reports.

[39] “The fact of the matter is that the U.A.E. violated the U.N. Security Council Resolution on Libya and continues to do so”.

Kirkpatrick David D., “Leaked Emirati Emais Could Threaten Peace Talks in Libya”, The New York Times [En ligne], | mis en ligne le 12 novembre 2015, consulté le 09 octobre 2018. URL : https://www.nytimes.com/2015/11/13/world/middleeast/leaked-emirati-emails-could-threaten-peace-talks-in-libya.html.

[40] Les É.A.U. lui proposèrent, avant la fin de sa mission, d’occuper le poste de directeur de l’Emirates Diplomatic Academy. Une offre qu’il accepta.

Ramesh Randeep, « UN Libya envoy accept £1,000-a-day job from backer of one side in civil war”, The Guardian [En ligne], | mis en ligne le 4 novembre 2015, consulté le 10 octobre 2018. URL : https://www.theguardian.com/world/2015/nov/04/un-libya-envoy-accepts-1000-a-day-job-from-backer-of-one-side-in-civil-war.

[41] « Les Émirats arabes unis (EAU) ont, semble-t-il accru leurs activités militaires en Libye pour soutenir les forces qui combattent les extrémistes dans les régions de Syrte et de Benghazi ».

« Libye. Événements de 2016 », Human Rights Watch [En ligne], | mis en ligne en janvier 2017, consulté le 09 octobre 2018. URL : https://www.hrw.org/fr/world-report/2017/country-chapters/298418.

[42] « تمويل إماراتي لعمليات القوات الغربية الداعمة لحفتر في ليبيا », Al-Araby Al-Jadeed [En ligne], | mis en ligne le 04 août 2016, consulté le 09 octobre 2018. URL : https://www.alaraby.co.uk/politics/2016/8/3/%D8%AA%D9%85%D9%88%D9%8A%D9%84-%D8%A5%D9%85%D8%A7%D8%B1%D8%A7%D8%AA%D9%8A-%D9%84%D8%B9%D9%85%D9%84%D9%8A%D8%A7%D8%AA-%D8%A7%D9%84%D9%82%D9%88%D8%A7%D8%AA-%D8%A7%D9%84%D8%BA%D8%B1%D8%A8%D9%8A%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D8%AF%D8%A7%D8%B9%D9%85%D8%A9-%D9%84%D8%AD%D9%81%D8%AA%D8%B1-%D9%81%D9%8A-%D9%84%D9%8A%D8%A8%D9%8A%D8%A7.

[43] Karim El-Bar, « EXCLUSIF : Des pilotes émiratis survolent la Libye au service de Khalifa Haftar », Middle East Eye [En ligne], | mis en ligne le 13 septembre, consulté le 09 octobre 2018. URL : https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/article-libye-haftar-audio-mirats-1723129468.

[44] Peut-être en raison de l’accroissement de leur implication dans le conflit yéménite.

[45] Fitzgerald Mary, Toaldo Mattia, “Mapping Libya’s factions”, European Council on Foreign Relations [En ligne], | consulté le 09 octobre 2018. URL : https://www.ecfr.eu/page/-/ECFR_Mapping_of_Libyas_factions.pdf.

[46] « الوضع الأمني في ليبيا محور زيارة حفتر إلى الإمارات », Al Arab [En ligne], | mis en ligne le 28 octobre 2016, consulté le 09 octobre 2018. URL : https://alarab.co.uk/%D8%A7%D9%84%D9%88%D8%B6%D8%B9-%D8%A7%D9%84%D8%A3%D9%85%D9%86%D9%8A-%D9%81%D9%8A-%D9%84%D9%8A%D8%A8%D9%8A%D8%A7-%D9%85%D8%AD%D9%88%D8%B1-%D8%B2%D9%8A%D8%A7%D8%B1%D8%A9-%D8%AD%D9%81%D8%AA%D8%B1-%D8%A5%D9%84%D9%89-%D8%A7%D9%84%D8%A5%D9%85%D8%A7%D8%B1%D8%A7%D8%AA.

[47] Rogoway Tyler, “Shadow UAE Base in Libya Hosts Attack Aircraft and Chinese Drones”, The Drive [En ligne], | mis en ligne le 27 octobre 2016, consulté le 09 octobre 2018. URL : http://www.thedrive.com/the-war-zone/5726/shadowy-uae-base-in-libya-hosts-attack-aircraft-and-chinese-drones.

[48] Delalande Arnaud, “Evidence It Sure Seems Like Egypt and the UAE Are at War In Libya”, War is Boring [En ligne], | mis en ligne le 2 septembre 2016, consulté le 09 octobre 2018. URL : https://warisboring.com/it-sure-seems-like-egypt-and-the-uae-are-at-war-in-libya/.

[49] « Prince à la rescousse des Émirats en Libye », Intelligence Online [En ligne], | mis en ligne le 11 janvier 2017, consulté le 09 octobre 2018. URL : https://www.intelligenceonline.fr/intelligence-economique_ligne-rouge/2017/01/11/prince-a-la-rescousse-des-emirats-en-libye,108196389-ART.

[50] Delalande Arnaud, “Erik Prince’s Mercenaries Are Bombing Libya”, War is Boring [En ligne], | mis en ligne le 14 janvier 2017, consulté le 09 octobre 2018. URL : https://medium.com/war-is-boring/erik-princes-mercenaries-are-bombing-libya-88fcb8e55292.

[51] Hager Emily B., Mazzetti Mark, “United Arab Emirates Confirms Hiring Blackwaer’s Firm”, The New York Times [En ligne], | mis en ligne le 15 mai 2011, consulté le 09 octobre 2018. URL : https://www.nytimes.com/2011/05/16/world/middleeast/16prince.html.

[52] Le pays fut classé, entre 2013 et 2017, 4e plus gros importateur d’armes au monde.

“International arms transfers”, SIPRI [En ligne], | consulté le 10 octobre 2018. URL : https://www.sipri.org/research/armament-and-disarmament/arms-transfers-and-military-spending/international-arms-transfers.

[53] Estimés à 50 milliards de dollars américains, ils auraient servi, avec les avoirs des proches de Muʿammar al-Qaḏḏāfī, à financer les opérations militaires des É.A.U. et de leurs alliés en Libye.

« عبد الله الشريف », « تفاصيل استيلاء الإمارات على أموال ليبية بـ50 مليار دولار », Al-Araby Al-Jadeed [En ligne], | mis en ligne le 14 mars 2018, consulté le 10 octobre 2018. URL : https://www.alaraby.co.uk/politics/2018/3/14/%D8%AA%D9%81%D8%A7%D8%B5%D9%8A%D9%84-%D8%A7%D8%B3%D8%AA%D9%8A%D9%84%D8%A7%D8%A1-%D8%A7%D9%84%D8%A5%D9%85%D8%A7%D8%B1%D8%A7%D8%AA-%D8%B9%D9%84%D9%89-%D8%A3%D9%85%D9%88%D8%A7%D9%84-%D9%84%D9%8A%D8%A8%D9%8A%D8%A9-%D8%A8%D9%8050-%D9%85%D9%84%D9%8A%D8%A7%D8%B1-%D8%AF%D9%88%D9%84%D8%A7%D8%B1.

[54] Conseil de sécurité des Nations Unies : S/2017/466 [En ligne], | mis en ligne le 1er juin 2017, consulté le 10 octobre 2018. URL : http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=S/2017/466.

[55] Becker Jo, Schmitt Eric, “As Trump Wavers on Libya, an ISIS Haven, Russia Press On”, The New York Times [En ligne], | mis en ligne le 7 février 2018, consulté le 10 octobre 2018. URL : https://www.nytimes.com/2018/02/07/world/africa/trump-libya-policy-russia.html.

[56] Notamment de son aviation : “The United Arab Emirates have been providing both material support and direct support to the LNA, which have significantly increased the air support available to the LNA”.

Lewis Aidan, “ Covert Emirati support gave East Libyan air power key boost : U.N. report”, Reuters [En ligne], | mis en ligne le 9 juin 2017, consulté le 10 octobre 2018. URL : https://www.reuters.com/article/us-libya-security/covert-emirati-support-gave-east-libyan-air-power-key-boost-u-n-report-idUSKBN1902K0.

[57] Une approche sécuritaire qui produirait encore plus de division et de radicalisation dans le pays.

Wehrey Frederic, “The Crises in Libya: Next Steps and U.S. Policy Opinions”, Carnegie Endowment for International Peace [En ligne], | mis en ligne le 25 avril 2017, consulté le 10 octobre 2018. URL : https://www.foreign.senate.gov/imo/media/doc/042517_Wehrey_Testimony_REVISED1.pdf.

[58] Qualifiés de ‘terroristes’ par Abou Dabi.

“UAE lists Muslim Brotherhood as terrorist group”, Reuters [En ligne], | mis en ligne le 15 novembre 2014, consulté le 10 octobre 2018. URL : https://www.reuters.com/article/us-emirates-politics-brotherhood/uae-lists-muslim-brotherhood-as-terrorist-group-idUSKCN0IZ0OM20141115.

[59] Al-Warfalli Ayman, “Rival Libyan kingpins break the ici in Abu Dhabi”, Reuters [En ligne], | mis en ligne le 2 mai 2017, consulté le 10 octobre 2018. URL : https://www.reuters.com/article/us-libya-security-emirates/rival-libyan-kingpins-break-the-ice-in-abu-dhabi-idUSKBN17Y1I2?il=0.

[60] Qui dépend plus que jamais de ses alliés égyptiens et émiriens pour mener à bien ses opérations militaires.

Delalande Arnaud, « L’Égypte et les Émirats arabes unis en guerre en Libye », Defense24.news [En ligne], | mis en ligne en mai-juin 2017, consulté le 10 octobre 2018. URL : https://www.defense24.news/2018/08/07/legypte-et-les-emirats-arabes-unis-en-guerre-en-libye/.

[61] “Libya’s Haftar met with senior US official in UAE”, Al-Araby Al-Jadeed [En ligne], | mis en ligne le 12 avril 2017, consulté le 10 octobre 2018. URL : https://www.alaraby.co.uk/english/news/2017/4/12/libyas-haftar-met-with-senior-us-official-in-uae.

[62] Hugeux Vincent, « Soupçons de financement libyen : qui a voulu tuer Saleh, l’ex-bras droit de Kadhafi ? », L’Express [En ligne], | mis en ligne le 22 mars 2018, consulté le 10 octobre 2018. URL : https://www.lexpress.fr/actualite/monde/soupcons-de-financement-libyen-qui-a-voulu-tuer-saleh-l-ex-bras-droit-de-kadhafi_1994111.html.